Construction Trois

Paul finalise ses peintures et ses masques alors que Denis termine de poser ses disques dans les filets.

Construction Deux

Suite de la réalisation de l'installation, élévation de la troisième arche, Denis cherche différents moyen d'installer les disques compacts dans les arches tandis que Paul continue à peindre et installe des masques sur les panneaux.

Construction film

Tree Hugger- Antsy Pants

Corail

Glider Part One- Bill Conti

Construction

Début de la construction, on commence à installer les arches et les panneaux bleus qui serviront de toiles à Paul Ouellette.

La carrière ou on a extirpé une partie de la terre pour le remblais du Carrefour de la Mer, située à 300 mètres à l'arrière du Home Hardware de Caraquet.

Archives

1. LE CARREFOUR DE LA MER À VOL D'OISEAU, 1978
2. CONGRÈS EUCHARISTIQUE DE CARAQUET, 1950. UNE DES MULTIPLES ARCHES QUI SONT UNE SOURCE D'INSPIRATION POUR L'INSTALLATION. 
3. LA BAIE DE CARAQUET VUE DU QUAI EN VERS 1950.
4. LA BAIE DE CARAQUET VUE DE L'ÉCOLE DES PÊCHES VERS 1977.
5. LA BAIE DE CARAQUET, VUE DU TOIT DE LA MAISON DE JEAN-PAUL LANTEIGNE EN 1973.

Communiqué de Presse

L’installation artistique La marée s’ennuie, la falaise l’attend est présentée dans le cadre du Projet d’Arts Communautaire de Caraquet 2010-2011, en partenariat avec le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.

Au cours des mois de juillet et août 2011, Denis Lanteigne et Paul Ouellette travailleront au montage d’une installation extérieure intitulée La marée s’ennuie, la falaise l’attend, sur un terrain situé au 33 boulevard Saint-Pierre Est à Caraquet, face au Carrefour de la Mer. Le projet artistique porte sur la problématique de la responsabilité citoyenne face aux entreprises et aux chantiers importants qui métamorphosent le paysage et transforment le territoire et l’environnement.

L’initiateur du projet, Denis Lanteigne prend comme exemple pour illustrer ce phénomène, le site aménagé pour loger le Carrefour de la Mer de Caraquet. Le site était avant 1980 une anse où la mer longeait la falaise au pied des maisons. À la suite de travaux impressionnants de remblayage, la rive fut repoussée de 500 mètres sur 600 de façade. Une grande partie de la terre utilisée fut extirpée d’une carrière située à proximité. Le terre-plein modifia les courants, qui à leurs tours, remodelèrent les dunes de la baie. La construction de bâtiments récréotouristiques, nécessaires, mais relocalisables, sacrifia une vue panoramique et patrimoniale de la mer. L’immense carrière a compromis, depuis, le potentiel immobilier du secteur.

Des chantiers semblables ont eu lieu, au long de la Baie des Chaleurs à Campbellton, Dalhousie et Bathurst, où la rive fut repoussée pour suffire à des installations telles des rues, des stationnements ou une papeterie. Le détournement de la rivière Petitcodiac, maintenant rétabli, et le barrage contesté de la rivière la Romaine au Québec font partie du même phénomène. Ce qui est fait est fait. Quant au futur il est souhaitable qu’il puisse y avoir des moments de réflexion avant d’entreprendre des projets de grande envergure, voir les avantages et inconvénients en amont et non après coup.

Ainsi, les artistes créeront une installation éphémère formée principalement de trois arches entourées de représentations marines, allégorie de l’ancienne baie. Des photos du site original d’avant les travaux seront disponibles pour comparaison. Les visiteurs seront invités à partager des photos souvenirs et à donner leurs impressions et opinions sur l’installation et le thème. Avec leur permission, leurs commentaires seront enregistrés et seront publiés sur le blog du projet; occasion de créer une parole citoyenne.